35 civils ont trouvé la mort dans l’explosion d’un véhicule de ravitaillement, au contact d’un engin explosif improvisé entre Djibo et Bourzanga, le 5 septembre 2022, a annoncé le gouverneur de la région du Sahel dans un communiqué. Ce 6 septembre, le chef de l’État Paul Henri Damiba a salué la mémoire des victimes.
Par Nicolas Bazié
Le convoi de ravitaillement était en partance pour Ouagadougou la capitale du pays. C’est donc entre Djibo et Bourzanga que la grande faucheuse a «frappé» 35 civils. « C’est avec consternation que j’ai appris le décès de 35 de nos compatriotes, ce lundi 5 septembre 2022, à la suite de l’explosion de leur véhicule de transport au contact d’un engin explosif improvisé», a déclaré le Président Paul Henri Damiba.
« En cette douloureuse circonstance, je salue la mémoire de toutes les victimes innocentes et exprime ma compassion et ma solidarité aux familles», ajoute le président Damiba.
L’explosion a également fait 37 blessés. « Je souhaite prompt rétablissement aux blessés et j’exprime mes encouragements à toutes les Forces de défense et de sécurité, aux Volontaires pour la défense de la patrie qui se battent inlassablement pour la sauvegarde de notre pays», poursuit le chef de l’État.
« Cette énième attaque lâche et barbare est la preuve que nous devons continuer le combat contre tous ceux qui refusent la main tendue. J’ai la ferme conviction que nous les vaincrons, ce n’est qu’une question de temps», a conclu Paul Henri Damiba, président de la Transition.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit sur cette voie. En août 2022, alors qu’une unité militaire du 14e régiment interarmes (RIA) escortait un convoi, sur l’axe Bourzanga-Djibo, dans la région du Centre-Nord, l’un des véhicules transportant des combattants des forces armées a sauté sur un engin explosif improvisé.
Ce jour-là, l’État-major général des armées avait annoncé le décès de quinze soldats et un blessé.